Voici les premières mesures de lutte contre les violences sexistes et sexuelles à l'hôpital dévoilées par le gouvernement

"Il est urgent de mettre fin à des pratiques intolérables", a déclaré Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé, auprès de nos confrères du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France. Publié le vendredi 31 mai 2024, il a ainsi dévoilé une première série de mesures visant à lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans le domaine médical. Ce plan gouvernemental intervient après une vague de témoignages partagés sur les réseaux sociaux sous le hashtag #MeTooHopital. Mercredi 29 mai, plusieurs manifestants avaient été reçus à son ministère afin d'"exiger des mesures concrètes". Aujourd'hui, la parole se libère également suite à la publication, au début du mois d'avril, d'une enquête de Paris Match à ce sujet. Dans celle-ci Karine Lacombe, cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à Paris, accusait Patrick Pelloux, urgentiste, de "harcèlement sexuel et moral". Aujourd'hui, quatre mesures de lutte ont été présentées.

Frédéric Valletoux a annoncé un plan de formation aux violences sexistes et sexuelles destiné à toutes les personnes travaillant dans les hôpitaux et les Ehpad publics. Cette formation sera "rendue obligatoire" à partir de cette année, avec un délai de trois ans pour y participer, "pour tous les professionnels travaillant dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière". Cette première mesure concerne également les responsables et maîtres de stage qui encadrent les internes.

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