La procrastination augmente le risque d’être en mauvaise santé

La procrastination est définie par une volonté de retarder l’action ou l’échéance d’une tâche à réaliser, tout en étant pleinement conscient de la détérioration de la situation suite à cette décision de remettre à plus tard. Le modèle de procrastination est lié à une zone du cerveau, et si ce mode devient trop régulier, voire systématique, le stress associé et les conséquences de ce « choix » entraînent un cercle vicieux qui rend la personne qui procrastine vulnérable. Stress, risque de dépression, anxiété accrue, sentiment de solitude, tout est exacerbé par ce principe de procrastination. Les précédentes études menées n’indiquent pas le sens de la relation entre santé physique et procrastination (source 1).

« La procrastination est-elle à l'origine d'une mauvaise santé physique et mentale parce que les gens, par exemple, remettent à plus tard l'adoption d'un nouveau programme d'exercice ? Ou est-ce l'inverse ? Est-ce que la mauvaise santé physique, par exemple, pousse les gens à procrastiner parce qu'ils n'ont pas l'énergie nécessaire pour accomplir la tâche maintenant ? », écrivent les chercheurs.


C’est ce qu’ils ont voulu démontrer dans leur étude publiée dans Jama Network...

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