Votre produit est moins bon pour la santé mais au même prix : connaissez-vous la "cheapflation" ?

Avec une inflation qui persiste depuis plusieurs mois, le pouvoir d'achat des Français est mis à mal. Dans la nouvelle émission France Grand Format diffusée mardi 6 février 2024 sur France 2, Marie Drucker se penche sur le thème suivant : "Alimentation : à qui profite la hausse des prix ?". Une longue enquête sur une France où le taux de personnes pauvres ne cesse d'augmenter. L'occasion de mettre en lumière une nouvelle pratique : après la shrinkflation, les industriels ont adopté la "cheapflation". Le concept ? Vendre la même quantité, mais réduire sa qualité - en augmentant même parfois le prix - en remplaçant un ingrédient par un autre ingrédient moins cher et/ou de moins bonne qualité. Invitée à C à Vous sur France 5, Marie Drucker est revenue sur cette "tricherie" des industriels. "On appellerait ça la 'réduflation', en français. Ce sont des pratiques qui ne sont pas illégales, même si elles sont critiquables, estime-t-elle. Le prix reste le même, la quantité reste la même mais le produit est dégradé."

Un problème dont aurait été alerté le ministre de l'Économie Bruno Le Maire. "Ça, normalement très très rapidement, il devrait y avoir des sanctions. Le consommateur le voir comme une vraie arnaque", a conclu Marie Drucker à C à vous. Dans son reportage, la journaliste a interrogé FoodWatch France, qui se penche sur un plat de la marque Findus : son poisson à la bordelaise. "Le colin d'Alaska à la bordelaise, un produit surgelé, a vu la part de son colin qui est l'ingrédient (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite