"Ces produits laitiers ne sont pas adaptés à une consommation quotidienne" affirment deux nutritionnistes
En Islande, d'où il nous vient, le skyr est fabriqué avec du lait écrémé et des bactéries lactiques. « Il ressemble à un yaourt, en plus ferme, résume Marjorie Crémadès, diététicienne. On l'égoutte pour ôter son petit-lait et obtenir naturellement un produit riche en protéines, à la texture épaisse, proche du fromage frais. » Également à base de lait écrémé, les (lointains) cousins hyperprotéinés du skyr que l'on voit fleurir dans les rayons des supermarchés contiennent pour la plupart des additifs : épaississants (amidon transformé…), arômes non naturels ou encore édulcorants de synthèse peu recommandables, tel que l'acésulfame K (E 950) ou le sucralose (E 955). « Une étude datant de 2023 pointe des risques de cancer augmentés liés à la consommation de ces édulcorants intenses de synthèse, met en garde Marie-Laure André, nutritionniste. Ils perturbent le microbiote, accroissent l'inflammation de l'organisme, trompent le cerveau qui, pensant avoir reçu du sucre, réclame son dû. Trente minutes plus tard, on se retrouve avec une envie irrésistible de manger quelque chose de sucré. » Et Marjorie Crémadès de trancher : « Ces produits hyperprotéinés ultra transformés ne sont pas adaptés à une consommation quotidienne. »
Un pot de skyr continent plus de protéines qu'un oeuf
Reste que dans sa version la plus naturelle (lait écrémé, ferments), un produit laitier hyperprotéiné sans additif tel que le skyr peut avoir un (...)
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