"Le public voulait mon sang" : la fin de ce classique du cinéma a été entièrement remontée afin d'être... beaucoup plus sexiste
C'est l'un des classiques du cinéma des années 80. Il présente un personnage féminin marquant, sensuel et redoutable. Mais qui a été entièrement "repensé", malgré les réticences de son actrice...
Remontée, pour le pire, ou le meilleur ?
Difficile d'aborder le cinéma américain des années 80 sans évoquer l'un de ses plus grands et influents succès, Liaison fatale. Idylle passionnée mais sanglante entre un homme et une femme - on est assez loin de Claude Lelouch - permettant à Adrian Lyne de rappeler son goût pour l'adultère, les corps à corps fiévreux, le sexe et... Les bouleversements qui en découlent. On parle bien là de l'homme derrière Neuf semaines et demie. Loin du personnage de Kim Basinger, l'incroyable Glenn Close incarne dans Liaison Fatale une femme psychologiquement perturbée.
Qui de sa relation avec Michael Douglas va progressivement basculer vers des troubles de plus en plus nets - on se rappelle notamment de cette glaçante séquence de tentative de suicide, c'est même par là que tout débute. Oui mais voilà, bien qu'interprété avec une conviction tout à fait Oscarisable, le film en soi ne vieillit pas si bien que ça. Surtout sa fin, très moralisatrice, qui fait payer le prix fort à cette protagoniste - ne faisant, au fond, que rétorquer à la lâcheté du personnage de Michael Douglas.
Sauf que cette fin... n'est pas celle que l'on aurait du voir.
Plus de sexe, ou plus de sexisme ? Les révélations concernant ce classique sulfureux du cinéma américain sont accablantes
Qui dit sexe, dit sexisme ?
Dans le cas de Liaison fatale, véritable classique ayant cumulé six nominations aux Oscars, on s'interroge...
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