Qu’est-ce que le protoxyde d’azote, interdit aux mineurs sur la voie publique ?

Le protoxyde d’azote est de plus en plus populaire auprès des adolescents. Retour sur le succès de ce gaz, désormais interdit aux mineurs sur la voie publique à Paris.

Le protoxyde d’azote est aujourd’hui un produit du quotidien : vous l’avez peut-être déjà croisé chez le dentiste lors d’une anesthésie, ou bien utilisé en cuisine dans un siphon à chantilly ou une machine à soda. Mais depuis quelques années, le protoxyde d’azote, aussi appelé gaz hilarant, a trouvé un nouveau public.

Ce gaz, vendu en supermarchés sous forme de petits cylindres métalliques ou de bonbonnes, est devenu particulièrement populaire chez les jeunes, qui le détournent de son usage initial. Car l’inhalation de protoxyde d’azote provoque un effet euphorisant : fou rire, sensation de bien-être, de planer…

Bien qu’interdit à la vente aux mineurs depuis 2021, il est facile d’accès, peu cher et vraisemblablement inoffensif en comparaison à d’autres substances psychoactives, le « proto » avait tout pour devenir la coqueluche des plus jeunes.

Atteintes cardiaques et neurologiques

Mais le gaz hilarant ne fait pas rire longtemps. S’il peut sembler peu dangereux au premier abord, le protoxyde d’azote est en fait très addictif. Sa consommation s’accompagne aussi d’une multitude d’effets secondaires : brûlures, perte de connaissance, asphyxie…

En cas de consommation régulière, le « proto » peut provoquer des atteintes neurologiques et cardiaques plus ou moins graves, allant des picotements au bout des doigts à la paralysie de certains membres. Si certains consommateurs se remettent de ces séquelles dont la science...

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