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“Quel contraste en l’espace d’un an” : Lena Dunham se confie sur sa vie un an après son hystérectomie

Lena Dunham. Image via Getty Images.
Lena Dunham. Image via Getty Images.

Lena Dunham revient sur sa vie un an après l’ablation de son utérus et de son col de l’utérus.

L’actrice et directrice de 32 ans a profité d’Instagram pour revenir un peu sur sa vie suite à une année particulièrement difficile. L’ancienne star de la série HBO “Girls” et productrice de la série “Camping” avec Jennifer Garner confie avoir opté pour une hystérectomie suite à des complications liées à l’endométriose.

Lena Dunham a partagé un avant/après en ajoutant une légende qui évoque les hauts et les bas de la vie des personnes atteintes de douleurs chroniques.

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What a difference a year makes… First photo was indeed a year ago today, on the first night after my hysterectomy for severe endometriosis. I was smiling but my eyes say it all: full of anxiety and grief that I couldn’t locate through the layers of pain meds and benzos. Severe undiagnosed PTSD, feelings that my worth and purpose were being taken from me, angry and self-pitying with no sense of how I’d emerge. Plus, my hair had fallen out in odd clumps and I’d taken it upon myself to dye what remained electric blue cuz if you’re gonna spiral why not SPIRAL (shout out to @joanaavillez for being a true friend and bringing Manic Panic when I demanded it at night in the hospital, though. I love you Jo.) The second pic was taken tonight, happy joyous and (substance) free. The last year hasn’t been all roses and Kenny G songs, but it’s been proof enough for me in the presence of the divine. The divine- it’s been there in the kindness of my family, friends, chronically ill folks online. It’s also been there in the moments where I cried myself to sleep, shocked by the sounds coming out of me. It’s in the light slanting on my comforter, the resilience of my best friend’s baby clonking her head then giggling, the new hairs sprouting at my temples. Mostly I’ve found it in my own strength, because who the fuck knew. And I don’t mean strength as in powering through. I mean strength as in vulnerability, feeling it all, taking it as it comes and dancing even with a hospital grade pad in my underwear. I surprised myself. I bet you can surprise yourself too.

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“Quel contraste en l’espace d’un an”, confie la jeune femme récompensée aux Golden Globes. “La première photo remonte à un an, le premier soir après mon hystérectomie à cause de mon endométriose. Je souriais, mais tout est dans le regard : hyper anxieuse, triste et perdue à cause d’innombrables cachets”.

L’endométriose est une maladie du système reproductif courant chez les femmes. Les tissus présents le long de l’utérus commencent à se développer dans différentes parties du système reproductif. D’après l’Endometriosis Foundation of America, les symptômes les plus courants de l’endométriose incluent des douleurs et inflammations pelviennes, des règles importantes, l’infertilité, la fatigue chronique et des douleurs pendant les rapports sexuels.

On estime qu’environ 200 millions de personnes sont atteintes de cette maladie incurable dans le monde, et la plupart des femmes continuent de souffrir de douleurs chroniques après leur hystérectomie.

Image via Getty Images.
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Lena Dunham confie s’être sentie “énervée” et avoir souffert de trouble de stress post-traumatique sévère suite à l’opération. Elle a également commencé à perdre ses cheveux.

“La deuxième photo a été prise ce soir, joyeuse, heureuse et sans médicaments”, continue-t-elle. “Cette année est loin d’être uniquement bonbons et musiques de Kenny G, mais j’ai quand même ressenti la présence du divin. Le divin : je le vois à travers la gentillesse de ma famille, de mes amis, des internautes qui souffrent de maladies chroniques. Il était également présent lorsque je m’endormais en pleurant, choquée par les sons qui sortaient de mon corps”.

La star confie avoir été surprise par sa propre force au cours de l’année et aurait découvert celle-ci en étant vulnérable.

“En ressentant tout, en prenant les choses comme elles viennent et en dansant même avec une serviette hygiénique de l’hôpital dans ma culotte. Je me suis surprise moi-même”, confie-t-elle. “Je suis certaine que vous pouvez également vous surprendre”.

Elizabeth Di Filippo