Quels sont les nouveaux dispositifs pour les « DYS » ?

Des lunettes intelligentes

En 2017, les physiciens Albert Le Floch et Guy Ropars ont démontré qu'une des causes de la dyslexie était liée à un défaut de vision : pendant une quinzaine d'années, les deux chercheurs ont étudié les récepteurs oculaires, appelés « taches de Maxwell », asymétriques d'un œil à l'autre mais identiques chez les dyslexiques. Résultat : une absence d'œil directeur, responsable d'« images miroir » parasites. Une théorie d'abord contestée, puis couronnée en 2020 par le prix Raymonde-Destreicher de l'Académie nationale de médecine. Ainsi sont nées les lunettes Lexilens, qui proposent une correction visuelle associée à une technologie innovante. Lors de la première prise en main, ces lunettes se connectent à une application qui permet de paramétrer les verres actifs, teintés comme des solaires et pilotés par une puce électronique logée dans les branches. Sont alors filtrées les images miroir, les lettres se détachent mieux, les lignes se séparent.

  • Mais encore...

Si les témoignages positifs affluent chez le fabricant, qui, sur le même principe, produit aussi des lampes de lecture (Lexilife), les professionnels restent prudents. Des associations, membres de la Fédération française des dys (FFDys), participent actuellement à des tests pour qu'une étude d'ampleur, plus fiable, soit publiée. On trouve ces lunettes chez l'opticien Atol, où l'on peut les tester gratuitement. C'est fort utile,...

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