Quels sont les trois types d'endométriose ?

Avant, quand on voulait qualifier l'endométriose, on parlait de "stade" pour la qualifier. Le terme a été abandonné parce qu'il renvoyait à quelque chose de trop inquiétant. On parle désormais de phénotype, ou de type d'endométriose. Il en existe trois grandes catégories principales, dont on peut être atteintes conjointement, ou séparément. Endométriose superficielle, endométriose profonde, endométriose ovarienne : le gynécologue obstétricien spécialiste de la question, Marc Even, explique à quoi chaque type renvoie.

"Le principe de l’endométriose, c’est que des cellules de l’endomètre se déplacent en dehors de l’utérus", précise-t-il en préambule. L’endomètre, c'est est le tissu qui tapisse l’intérieur de l’utérus. Quand on a nos règles, on l'élimine. Avec l’endométriose, les cellules s’extraient de la cavité utérine, "s'implantent et croissent sur d'autres organes pour finalement y provoquer des lésions", détaille le site de l’Unité de médecine de la reproduction (UMR) du CHUV, à Lausanne en Suisse.

"Quand on évoque une endométriose superficielle, on parle de petits implants : c'est-à-dire que des petites tâches de sang se trouvent sur le péritoine. L'endomètre est sorti de la cavité utérine et s'est greffé sous forme d'implants péritonéaux autour de l'utérus", détaille le gynécologue.

D'après l'Institut franco-européen multidisciplinaire d'endométriose (IFEM), "ce sont des lésions de petite taille, superficielles, dont la profondeur d’invasion ne dépasse pas les 5 mm. Elles (...)

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