« Quiet cutting » : qu'est-ce que ce nouveau phénomène qui nuit à notre santé mentale au travail ?

Découvert depuis peu, le terme « quiet cutting » désigne pourtant une pratique commune dans les entreprises. S'il permet de sauver les employés du renvoi, il leur impose pourtant de changer de poste et donc de développer une nouvelle forme d'anxiété au travail.

Découvert depuis peu, le terme « quiet cutting » désigne pourtant une pratique commune dans les entreprises. S'il permet de sauver les employés du renvoi, il leur impose pourtant de changer de poste et donc de développer une nouvelle forme d'anxiété au travail.

Après le « quiet quitting » (démission silencieuse) et le « quiet firing » (licenciement silencieux), le monde du travail laisse place au « quiet cutting ». Inventé par le Wall Street Journal, ce terme désigne cette fois-ci la suppression silencieuse, un moyen de réduire les effectifs au sein d'une entreprise, sans avoir à licencier les employés.

Qu'est-ce que le « quiet cutting » ?

À première vue, ce nouveau phénomène ne semble pas si dérangeant. Cependant, il peut finir par nuire à la santé mentale des gens au travail et les pousser à développer ce qu'on appelle le « syndrome du survivant ». En effet, si le « quiet cutting » évite de licencier les employés d'une entreprise, elle leur impose d'occuper un nouveau poste. Alors, si le salarié conserve salaire et stabilité de l'emploi, il se retrouve tout de même à réaliser des missions pour lesquelles il n'a pas été embauché au départ.

A découvrir également : Ce geste serait la clé pour réussir un entretien d'embauche, selon une étude

Cette méthode a en fait deux objectifs : que la personne se surpasse afin de réussir au maximum dans son nouveau poste ou bien qu'elle finisse par démissionner. Ainsi, l'entreprise n'a pas à avoir recours à un plan de licenciement. Le « quiet cutting » peut ainsi avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale des employés - même après avoir évité un renvoi - tant la pression et le sentiment de...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi

VIDÉO - Tout savoir sur le burn-out