Comment réagir quand votre enfant vole dans les magasins ?

Vous avez du mal à y croire : votre enfant chaparde chez les commerçants. Et le pire, c'est qu'il ne voit pas où est le problème !

La mère de Quentin, 15 ans, est tombée des nues en apprenant que son fils avait volé des baskets dans une enseigne de sport. Mais, en toute franchise, c'est sa désinvolture qui l'a le plus choquée : « Où est le drame ? Je ne me suis pas fait choper ! » a-t-il lancé, goguenard. « Voleur et sans scrupule ! » s'insurge Valérie, qui n'aurait jamais cru cela de son grand garçon. C'est que, de toutes les bêtises que peut faire un ado, les plus diffciles à avaler sont souvent celles qui s'opposent directement aux valeurs parentales, a fortiori quand elles mettent le jeune lui-même en péril. « Cela vient remettre en question notre capacité à être de bons éducateurs, d'où le sentiment d'une double peine », réagit le pédopsychiatre Michaël Larrar*.

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L'œuf ou le bœuf...

Valérie l'avoue : « La pilule aurait été moins amère si Quentin avait juste piqué des bonbons. Mais des baskets, tout de même ! » Pourtant, peut-on faire une différence d'échelle ? Pas si l'on suit l'adage « Qui vole un œuf vole un bœuf », lequel n'a pas valeur d'exemple pour Michaël Larrar : « Un ado qui chaparde ne manque pas forcément de valeurs ni de sens moral. Cela ne fait pas de lui un voleur invétéré ou une voleuse avec un risque d'escalade. » Il faut toutefois se rendre à l'évidence : dès 7-8 ans, l'enfant a intégré le sentiment de culpabilité et fait la différence entre ce qui lui...

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