Rêves et cauchemars : clés de notre santé mentale et physique, voici comment ils influencent notre vie

Les frontières entre le sommeil et l'état de veille ne sont pas aussi nettes que nous le pensions. Explications du Dr Rahul Jandial, neurochirurgien, auteur de « Pourquoi nous rêvons » (Leduc).

Nous avons longtemps cru que, durant le sommeil, le cerveau était endormi et que les rêves étaient des messages envoyés par les dieux ou nos ancêtres. Bien sûr, c'était une erreur. « Le cerveau rêveur peut être au moins aussi actif que le cerveau éveillé, et les rêves sont les pro­duits de la neurobiologie, non du surnaturel, explique le neurochirurgien américain Rahul Jandial. La recherche sur les rêves nous apprend qu'ils sont une forme unique de cognition, le résultat d'une transformation que le cer­veau subit chaque nuit. A mesure que l'individu évolue et que de nouvelles couches viennent s'ajouter à l'architec­ture de son cerveau, l'arsenal de ses rêves s'enrichit. En tant que tels, ils peuvent nous livrer des informations clés qui nous sont inaccessibles durant notre vie éveillée. »

Et le chercheur en neurosciences de nous apprendre que, lorsque nous sommes privés de sommeil, la première chose que nous rattrapons, c'est le rêve. Nous passerions près d'un tiers de notre vie à rêver – et pas uniquement en phase de sommeil paradoxal…

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Anticiper les menaces

On sait aujourd'hui que le rêve participe chez l'adulte à la régénération du système nerveux, au processus de mémo­risation, à la consolidation des apprentissages… Contenant deux fois plus d'émotions négatives que de positives, il nous renseigne non pas tant sur nos désirs refoulés, comme en...

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