Radars routiers : comment calculer la vitesse retenue quand on s’est fait flasher ?

Les radars, nous les redoutons dès que nous sommes au volant. Se faire flasher n’est jamais agréable et il arrive que, malgré notre vigilance, nous passions devant une de ces machines au-dessus de la limite autorisée. Cependant, la dépasser ne signifie pas que vous allez recevoir une contravention à domicile quelques jours plus tard. Partant du principe que les cinémomètres de contrôle ne sont pas infaillibles, une marge d’erreur est prise en compte entre la vitesse relevée par ceux-ci et celle retenue au final pour le conducteur. Les deux sont d’ailleurs indiquées sur le PV. Voici comment elle est calculée.

Comme l'indique le site de la Sécurité Routière, ce que l'on appelle seuil de tolérance représente "la marge d'erreur avec laquelle est observée la vitesse enregistrée". L’article 6 de l’arrêté du 4 juin 2009 relatif aux cinémomètres de contrôle routier fixe les marges d’erreur appliquées aux différents radars en fonction du type de mesure : statique en bord de route ou en situation de mobilité. Après déduction, reste "la vitesse retenue", c'est-à-dire celle à partir de laquelle une contravention, accompagnée d'un retrait de point sur le permis de conduire, est possible.

Premier type de radar installé sur le bord des routes, le radar fixe contrôle la vitesse des conducteurs dans les zones les plus dangereuses. Il calcule instantanément la vitesse du véhicule à son passage, par l’avant ou par l’arrière, dans un sens ou les deux.

Jusqu'à la limite autorisée de 100 km/h, la tolérance (...)

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