Rando dans les gorges du Tarn : récit d'un reporter plus bitume que nature
En quête de sens et de « summer body », notre grand reporter tendance bitume s'est embarqué pour une randonnée dans les gorges du Tarn. Récit d'une aventure grandeur nature.
Jour J-3
Rendez-vous au Charlot, dans le Marais, le bistrot où l'on croise toute la gentry mode. Autant dire une faune qui n'est pas très flore ! Une amie, qui a parcouru l'été dernier le chemin de Stevenson, seule avec son chien et son sac à dos, tient à me briefer. Elle s'inquiète quand j'allume une clope en commandant un pichet de rosé. Et prévient : « La Lozère, ce n'est pas Ibiza ! » Ah bon ?
Jour J-2
Il me faut des chaussures de marche et des bâtons. Les filles de ELLE me disent d'aller Au Vieux Campeur, le « Bon Marché de l'outdoor ». Quitte à passer en mode sobriété, je préfère Decathlon. C'est rigolo, il y a des vêtements techniques qui ressemblent à du Balenciaga. Je prends des godillots et des chaussettes garanties sans plis, non sans m'interroger sur le sens de ma vie. L'effet randonnée commence à infuser ?
Jour J-1
Pas étouffé par le courage, j'ai embarqué dans l'aventure ma copine Florence. Elle adore la nature et elle vient d'écrire un livre sur le silence, le combo idéal. Dans le TGV pour Nîmes, elle lit le guide du GR 736. Je ne fais que manger, comme si j'allais faire « Koh-Lanta ». Ou mourir demain… Arrivée à Florac, au Grand Hôtel du Parc. Ce n'est pas le Ritz, c'est mieux : on se croirait dans un film de Chabrol. D'ailleurs, on a pris l'option demi-pension.
Fébriles face au défi qui nous attend, on se...
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