Le rappeur Médine sort du silence et s’exprime sur les accusations d’antisémitisme
Le rappeur a essayé de calmer la polémique qui a accompagné son invitation à l’université d’été d’EELV dans deux entretiens accordés au « Parisien » et à « Paris-Normandie ».
Accusé d’antisémitisme après un tweet qui visait l’essayiste et petite-fille de déportée Rachel Khan, Médine a pris la parole dans deux interviews publiées dans « Le Parisien » et « Paris-Normandie », mardi 23 août. « L’antisémitisme est un poison, je le combats depuis longtemps », a-t-il fait savoir. L’artiste engagé et proche de la Nupes explique également que le tweet en question était « une maladresse » et qu’il n’avait pas « en tête l’histoire de sa famille ».
« Certains députés veulent me disqualifier »
Invectivé par le RN et Les Républicains, le chanteur divise même au sein de la gauche. Le rappeur de 40 ans explique pourtant être un artiste engagé contre toutes formes de discriminations. « En 2008, dans ma chanson "RER D", je disais que "l’antisémitisme, c’est un cancer, tout comme l’islamophobie" », explique-t-il à nos confrères du « Parisien ». Dans une interview accordée à « Ballast » le 15 juin dernier, il affirme vouloir « en finir avec les mécanismes d’oppression qui frappent à la fois les populations LGBT, à la fois les racisés, à la fois les féministes ».
« Certains députés veulent me disqualifier, comme on veut disqualifier d’autres minorités, les homosexuels, les juifs, les Roms, les racisés, les jeunes de banlieue, les militants écologistes qu’on criminalise… Tout ce mécanisme contre les minorités, c’est justement ce que je vis et combats depuis vingt ans », a-t-il...
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