Rebondissement dans l’affaire des disparus de l’Isère : un suspect en garde à vue pour deux meurtres, plus de 30 ans après
C’est une “avancée majeure et spectaculaire”, un rebondissement totalement inattendu, dans l’affaire des disparus de l’Isère. Ce lundi 25 novembre 2024, selon les informations révélées par nos confrères de RTL, un suspect a été placé en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Grenoble, dans le cadre de deux cold cases possiblement liés. L’homme en question a été identifié par son ADN, retrouvé dans les scellés du dossier Leila Afif, une mère de famille de 40 ans tuée par balles, dont le corps avait été découvert à La Verpillière le 12 mai 2002. Puis, “d’autres éléments probants pouvant l’incriminer sont ensuite apparus”, permettant de le relier à un second meurtre : celui de Nathalie Boyer, une jeune adolescente de 15 ans retrouvée égorgée à Saint-Quentin-Fallavier le 3 août 1988.
Ces deux affaires, jamais résolues, avaient été reprises en 2022 par le pôle cold cases de Nanterre, sous la direction de la juge Sabine Kheris. Avec l’appui de la Division nationale des affaires non élucidées (DiANE) et de la section de recherche de Grenoble, elle a rouvert l’ensemble des dossiers des “disparus de l’Isère”. Une série de crimes survenus dans le département entre les années 1980 et 1990 qui demeure jusqu’à ce jour un mystère, mais dans lesquels de possibles liens ont toujours été soupçonnés par les enquêteurs. Aujourd’hui, à la lumière de cette nouvelle garde à vue, la piste d’un tueur en série est envisagée.
L’homme interpellé pour les meurtres de Leila Afif et Nathalie (...)