Une recherche confirme les avantages de ce type d’entraînement précis dans le traitement de l'anxiété et de la dépression

Les troubles anxieux et dépressifs sont des maladies très répandues, dont les conséquences sur la vie sociale, professionnelle et affective sont nombreuses. L’activité physique constitue une piste prometteuse pour venir en aide aux patients, parfois même de manière aussi efficace que la médication ou la thérapie cognitivo-comportementale. Un type d’entraînement, notamment, fait de plus en plus l’objet d’études scientifiques dans ce domaine et une nouvelle étude confirme son grand potentiel.

Outre la psychothérapie et la pharmacothérapie, l’activité physique représente une option thérapeutique efficace en cas de maladies psychiques. Ce potentiel reste pourtant trop souvent méconnu malgré les études de plus en plus nombreuses publiées dans ce domaine. Plusieurs synthèses d'études ont en effet démontré une efficacité modérée de l'activité physique (course à pied et marche, d'intensité modérée à intense, souvent en groupe et parfois supervisée) pour réduire les symptômes de dépression, du même ordre que celle des antidépresseurs ou d'une psychothérapie. S’ajoute à cela le fait qu’il s’agit de l’une des options de premier choix pour le traitement des dépressions d'intensité légère à modérée au regard du peu de risques auxquels une telle augmentation de l'activité physique expose. Si le type d'exercice physique et leur intensité sont à adapter à la situation et aux préférences de chaque patient, en veillant à maintenir leur motivation, une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université de Limerick évoque toutefois la piste de l’entraînement aux exercices de résistance, autrement dit du renforcement musculaire.

Le but de l’étude, publiée dans Trends in Molecular Medicine, était de déterminer comment les exercices de résistance, qui nécessitent que les muscles travaillent contre une force ou un poids, peuvent servir de thérapie alternative contre les troubles anxieux et la...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi