Comment reconnaître un bon restaurant ? Le point sur les labels et logos

Dénicher le bon petit resto ressemblerait-il à une quête du Graal ? Cartes à rallonge, odeurs douteuses, fraîcheur suspecte, si l’on sait de quoi se méfier, il n’est pas rare de se faire avoir avec des plats industriels passés au micro-onde et une addition bien trop salée… Le gouvernement a mis les pieds dans le plat en proposant de contraindre les restaurants à noter sur leurs cartes tout ce qui n’est pas fait maison. "Sur les 175.000 restaurants de l’Hexagone, seuls 8.000 seulement cuisineraient des produits bruts et frais. C’est un comble !", tranche dans le vif Alain Fontaine, chef de l’auberge parisienne Le Mesturet et Président de l’Association française des maîtres restaurateurs. Entre certifications officielles et symboles de qualité, de nouvelles mentions tartinent les devantures des restaurants, mais lesquelles préférer ?

"Il y a restaurant et restaurant" comme le rappelle le générique du film L’aile ou la cuisse de Claude Zidi. S’il y a bien sûr les tables auréolées de plaques griffées Michelin, Gault & Millau, Relais & Châteaux ou orchestrées par l’excellence du savoir-faire des MOF (Meilleur Ouvrier de France), elles ne figurent aucunement comme des labels mais comme des signes de reconnaissance et de prestige de la gastronomie française. Seuls trois labels sont reconnus par l’État : Tables & auberges de France, Association françaises des maîtres restaurateurs et Fait-maison. Au pays qui a inventé le restaurant en 1765, on pourrait s’attendre à un plus grand nombre (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite