Rentrée horlogère à Genève : notre top des montres présentées

C’est un événement qui n’aurait pas dû perdurer. Lorsqu’en pleine épidémie de Covid, Jean-Christophe Babin, P-DG de Bulgari, réalise qu’il n’y aurait pas de salons horlogers pendant 18 mois -Baselworld avait vécu ses dernières heures tandis que les contours du SIHH, futur Watches & Wonders, faisait l’objet d’âpres discussions- il décide d’en organiser un, atypique et flexible, à Genève. Babin appelle quelques uns de ses amis patrons de Breitling, Ulysse Nardin, Girard-Perregaux, MB&F… L’équipée met en place une plateforme autogérée, baptise l’événement Geneva Watch Days et réunit en août 2020 une poignée d’horlogers qui s’installent dans les hôtels du quai du Montblanc.

Un éclectisme bon enfant

Trois ans après, les Geneva Watch Days ont reçu quelques 500 journalistes, 300 détaillants mais aussi des collectionneurs et visiteurs lambda, qui du 29 août au 2 septembre, ont pu apprécier les modèles exposés par une quarantaine de maisons et assister à des conférences sur le sujet. « Le grand public a découvert un visage de l’horlogerie qu’il ne connaît généralement pas, observe Jean-Christophe Babin, car une des qualités de ce salon est de donner la parole aux marques de niche, d’élargir la connaissance horlogère. Sur les trois dernières années, les marques participantes aux Geneva Watch days ont remporté soixante prix au Grand Prix d’Horlogerie de Genève. »

Contrairement aux salons horlogers traditionnels beaucoup plus homogènes en matière d’exposants, l’éclectisme bon e...


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