Romain Gary : l’histoire vraie de celle qui avait découvert la supercherie Emile Ajar
Avant sa mort en 1980, Romain Gary avait signé quatre romans sous le nom d’Emile Ajar. Une supercherie qui lui a valu de recevoir deux fois le prestigieux prix Goncourt, et qui n’a été révélée qu’après son décès. Mais quelques années plus tôt, une jeune femme avait confronté l’auteur à son subterfuge.
Ce lundi 12 février dès 21h10, France 2 diffuse l’Enchanteur, un téléfilm réalisé par Philippe Lefebvre et dans lequel Charles Berling interprète Romain Gary. Cette fiction débute en 1975 et raconte comment le célèbre romancier a demandé à son petit-cousin, Paul Pavlowitch, d’incarner Emile Ajar. La presse, les éditeurs, les lecteurs : à l’époque, tout le monde tombe dans le panneau. Tout le monde sauf Adèle, une jeune étudiante montée à Paris pour étudier la littérature à la Sorbonne. Elle est persuadée, à juste titre, qu'Emile Ajar et Romain Gary sont en réalité un seul et même écrivain. Elle va alors retrouver Romain Gary pour le confronter à sa supercherie.
Romain Gary démasqué avant sa mort
Si quelques personnes, dont son ancienne compagne l'actrice américaine Jean Seberg, étaient dans la confidence, Romain Gary a réussi à garder le secret de la réelle identité d’Emile Ajar jusqu’à sa mort en 1980. Ce n’est quelques mois après son suicide que la vérité éclate au grand jour, dans Vie et mort d'Emile Ajar, un livre-testament publié à titre posthume. Dans cet ouvrage, qu’il avait envoyé à son éditeur le jour de sa mort, Romain Gary révèle avoir inventé Emile Ajar de toutes pièces et conclut par ces mots : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. »
À découvrir également : Livres : comment Romain Gary a-t-il fait pour recevoir deux fois le Prix Goncourt, alors que cela est contraire...
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