La romancière Diane de Margerie est décédée à l’âge de 95 ans

Vendredi 25 août, Diane de Margerie, romancière française s’est éteinte à Paris à l’âge de 95 ans.

Connue pour son roman « La femme en Pierre », Diane de Margerie est morte vendredi 25 août à l’hôpital Cochin de Paris, ont annoncé ses proches à l’AFP. Romancière, essayiste, critique et traductrice, elle a marqué le monde de la littérature de son empreinte.

La littérature dans le sang

Diane de Margerie est née en 1927 dans une famille baignée dans le monde littéraire. Petite nièce d’Edmond Rostand, elle a grandi entourée d’André Gide, Alfred Fabre-Luce et Rilke. Elle fait ses débuts en tant que traductrice de la romancière américaine Edith Wharton, principalement. Ce n’est qu’en 1973 qu’elle se lance véritablement dans sa carrière d’écrivaine avec « Le Détail révélateur ».

En tant qu’essayiste, elle s’intéresse principalement à Marcel Proust et publie plusieurs œuvres à son propos : « Marcel Proust », « Le Jardin secret de Marcel Proust », « Proust et l’obscur » ou encore « À la recherche de Robert Proust ». Lauréate en 1975 du prix d’académie décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, en 2004, Diane de Margerie remporte le prix Médicis pour son essai sur George Sand : « Aurore et George ».

Pendant plus de 35 ans, la romancière siège en tant que jury du prix Femina - prix littéraire dont les juges sont exclusivement des femmes et qui récompense des œuvres françaises écrites en prose ou en vers. C’est en 2014 qu’elle prend la décision de laisser sa place de juré...

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