Séparation, deuil à un âge avancé : les femmes consommeraient plus d'antidépresseurs que les hommes après un tel événement

Personne n'est immuable face aux séparations. Qu'il s'agisse d'une séparation amicale, d'une rupture amoureuse ou encore d'un divorce, les épreuves de la vie entravent le cœur et la douleur est insaisissable. Mais sommes-nous tous égaux face à l'adversité ? C'est la question à laquelle ont essayé de répondre des scientifiques chinois de la Chongqing Medical University.

L'étude observationnelle constituait à comparer l'évolution de la consommation d'antidépresseurs chez les hommes et les femmes, pendant, et après, différents types de séparations, ainsi que les conséquences d'une nouvelle formation de couple a posteriori. Pour mener à bien leur recherche, les chercheurs ont examiné les données de 228.644 résidents finlandais, âgés de 50 à 70 ans. Tous ont tous connu une rupture, un divorce ou le deuil d'un partenaire entre 2000 et 2014.

Au total, 68.604 (30 %) se sont séparés d'un partenaire, 75.009 (33 %) ont divorcé et 85.031 (37 %) ont subi un deuil. Par la suite, 53.460 personnes ont entamé une nouvelle relation dans les 2 à 3 ans, en moyenne. 31.238 personnes se sont remis en couple après une rupture, 15.958 après un divorce et 6.264 après le décès d'un partenaire. Ce sont les hommes qui ont été les plus nombreux à se remettre en couple après un deuil ou une rupture. En revanche, aucune constatation semblable n'a été observée après un divorce.

Les tendances de consommation d'antidépresseurs observées révèlent que les femmes auraient plus de mal que les hommes à s'adapter émotionnellement (...)

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