"Sambre" : ce moment où les policiers blaguaient sur la ressemblance de Dino Scala avec le portrait-robot du violeur a-t-il existé ?

En France, une femme est victime de viol toutes les sept minutes. En France, moins de 1% des viols déclarés chaque année aboutissent à une condamnation. L’une des entraves à une prise en charge correcte des personnes victimes de ces actes et à la condamnation de leurs auteurs est le mythe qui entoure l’imaginaire autour du viol. Comprendre : un inconnu, muni d’un couteau, dans une ruelle sombre la nuit. Un cliché bien loin de la réalité, puisque neuf personnes victimes de viol sur dix connaissent leur agresseur. Le violeur de la Sambre, incarné à travers le personnage d’Enzo Salina dans la mini-série de France Télévisions, était un "bon père de famille" et un entraîneur de foot, inoffensif aux yeux de tous en apparence. En réalité, il a été reconnu coupable de 54 agressions sexuelles et de viols commis sur une période de trente ans, entre 1988 et 2018, le long de La Sambre, une rivière du le Nord de la France.

Dans un épisode de Sambre, qui sera diffusé ce lundi 20 novembre 2023 sur France 2, le mythe du "bon violeur" est mis en lumière de manière criante, dans une scène qui, si elle semble tout droit sortie de l’imagination, a bel et bien eu lieu en réalité. Présent au commissariat de police pour prendre un verre avec ses camarades de foot, Enzo Salina plaisante sur la ressemblance qu’il a avec l’un des portrait-robot d’un criminel recherché après avoir été dénoncé pour viol par l’une de ses victimes. Plutôt que de mettre la puce à l’oreille des policiers, ce trait d'humour les (...)

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