La santé intestinale, la clé du diagnostic de l’endométriose ? Des chercheurs ouvrent une piste

Femme souffrant de douleur abdominale

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui touche environ 10 % des femmes en âge de procréer. Cette affection souvent invalidante est fortement sous-diagnostiquée, c’est pourquoi les scientifiques progressent dans la connaissance des mécanismes en jeu. Des chercheurs américains souhaitent savoir si certaines bactéries intestinales pourraient non seulement servir de base à un test non invasif mais aussi aider à traiter cette maladie.

Douleurs pelviennes atroces au quotidien, ballonnements, nausées, fatigue voire stérilité : voici quelques-uns des nombreux symptômes dont souffrent les femmes atteintes d’endométriose. Une maladie chronique dans laquelle un tissu similaire à celui qui tapisse l’intérieur de l’utérus, l’endomètre, se développe en dehors de l’utérus, généralement dans les ovaires, les trompes de Fallope et le bassin. Ce tissu endométrial s’épaissit, se décompose et saigne au cours de chaque cycle menstruel. Il s’agit une maladie fréquente, qui touche en France 10% des femmes en âge de procréer, soit 1,5 à 2,5 millions de femmes. L’endométriose est par ailleurs considérée comme la 1ère cause de douleurs pelviennes chroniques (25-40% des femmes souffrent durant les rapports sexuels) et la 1ère cause d’absentéisme scolaire et au travail. Et ce sachant qu’entre 30 et 50% des femmes atteintes sont victimes d’infertilité. Le diagnostic intervient souvent tardivement, alors que cette pathologie s’est déjà installée et que les symptômes (douleur, infertilité) se sont aggravés, et après une errance diagnostique des patientes qui peut durer plusieurs années.

Et pour cause, il n’existe aujourd’hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale, comme le rappelle l’Inserm. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen...

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