Santé, sécurité, cadre de vie : cette ville française est la plus accueillante pour les femmes, voici pourquoi

Trois des quatre derniers maires de Strasbourg, dont l’écologiste Jeanne Barseghian, en poste depuis 2020, sont des femmes. Comme la présidente de l’Eurométropole, Pia Imbs, la préfète du Grand Est et du Bas-Rhin, la procureure de la République, la cheffe de la police de l’air et des frontières, celle de la police municipale, la directrice générale de l'Agence régionale de santé du Grand Est, voire, jusqu'à toute récemment, la rectrice d'académie. Aucune autre agglomération française ne peut se targuer d’un tel tir groupé. Quoi d’étonnant, dès lors, à ce que la capitale alsacienne occupe la première place de notre palmarès ?

Santé, cadre de vie, offre culturelle, transport et, dans une moindre mesure, sécurité : Strasbourg est partout bonne élève. Les raisons ? Elles sont entre autres le fruit d’une volonté politique transpartisane. Dès 1991, alors que son élection à la mairie de Strasbourg faisait figure d’exception, la socialiste Catherine Trautmann estimait dans les colonnes du quotidien Le Monde qu’il fallait "adapter les équipements (jardins d’enfants, heures d’ouverture des bibliothèques…), qui sont trop peu souvent conçus en fonction des contraintes des femmes". Dix ans plus tard, c’est une maire de droite, Fabienne Keller, qui dotait la municipalité d’une Commission pour les droits des femmes, "la première de France", se souvient Geneviève Louisadat. "C’est une orientation qui perdure et va en s’accentuant", se félicite l’avocate, présidente de SOS Femmes Solidarité Strasbourg. (...)

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