Scintigraphie myocardique : dans quels cas le faire et comment se déroule cet examen ?
Les accidents cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde, selon le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. La prévention des complications cardiovasculaires est donc une préoccupation de santé publique majeure. Elle passe notamment par la réalisation d’examens d’imagerie comme la scintigraphie myocardique. Cet examen, plus poussé que le test d’effort seul, permet de mesurer la qualité du débit sanguin des artères coronaires et l’efficacité de la pompe cardiaque.
La scintigraphie myocardique est un examen qui a pour objectif d’analyser la perfusion du cœur, précise le Cardiopôle Lyon Villeurbanne. Par perfusion du cœur, on entend l’évaluation de la qualité de l’irrigation sanguine par les artères coronaires, aussi bien au repos qu’à l’effort, informe la Société française de cardiologie. Cet examen permet également de mesurer l’efficacité du myocarde (muscle cardiaque), autrement dit, l’efficacité de la fonction de pompage du cœur. Cet examen a plusieurs objectifs :
Selon le centre hospitalier universitaire de Bordeaux, la scintigraphie myocardique se déroule en 3 étapes. La première étape consiste à vous injecter un produit faiblement radioactif (traceur) par voie intraveineuse dans le bras. Après 10 à 20 minutes, vous vous allongez sur le ventre, et des images de votre cœur, ainsi qu’une mesure de son rythme, sont enregistrées pendant une dizaine de minutes, grâce à une caméra gamma. Puis vient la deuxième étape : vous vous installez sur un vélo (...)