Après un AVC, Florence Besson a passé « une semaine de silence » chez les Jésuites

Notre collaboratrice Florence Besson raconte son retour à la vie dans « Une semaine de silence », récit lumineux aux mots ailés.

Elle est fragile lorsqu’elle entame cette retraite chez les jésuites. De battre son cœur a failli s'arrêter, et cette émerveillée de nature en a gardé une mélancolie nouvelle et la certitude qu'il faut se hâter de vivre. Se dépêcher d'embrasser à pleine bouche, d'aimer, de danser toute la nuit ; la grandiloquence n'est pas le genre de ce récit qui ne conte rien de moins qu'un chemin spirituel vers une existence qui en vaille la peine, sans effets de manche ni de mots, mais au contraire avec la plus exquise des simplicités. La Bretagne est belle à tomber, mais le réfectoire lui donne envie de pleurer, certains pensionnaires de pouffer ; alors qu'elle ne devrait être qu'empathie, Florence Besson prend des notes mentales.

L’histoire follement inspirante d’une rescapée

Mais elle a ce talent d'être drôle sans jamais verser dans la méchanceté. « Un peu catho tradi, un peu déglingo gentille », elle se laisse aller à la douceur du lieu et aux leçons des Jésuites, qui inversent nombre de ses perceptions de la religion catholique. Doloriste ? Pas du tout ! « Notre boussole, c'est le discernement évidemment. Toujours se rappeler “ce qui est bon pour moi”, en vue d'un objectif : ce qui me rend plus vivant. » Nul besoin de savoir épeler Ignace de Loyola pour être sensible à l'horizon que découvre cette écrivaine pleine de grâce : ce sentiment grisant de faire partie du monde en devenant elle-même. « Une semaine de silence » est l'histoire...

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