Dès ce lundi 1er juillet, les produits concernés par la “Shrinkflation” seront signalés par une étiquette particulière

Shrinkflation. Ce drôle de terme semble compliqué à l'oreille et pourtant, sa pratique est bien connue des consommateurs. Il y a quelques mois, jeudi 7 septembre 2023, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qualifiait même le procédé "d’arnaque" au micro de France Info. "Vous en avez moins et vous payez plus cher. Cela a toujours existé, mais cette pratique se multiplie. C'est inacceptable", avait-il déploré. Des acteurs de l’agroalimentaire dont Carrefour étaient montés au créneau. La veille, le PDG de l’enseigne Alexandre Bompard avait annoncé sur le plateau de l’émission C dans l’air sur France 5 avoir pris des mesures dans ce sens. "J’ai demandé à ce qu’il y ait une étiquette sur les produits sur lesquels on a de la 'shrinkflation', disant : ce produit a vu son contenant baisser et son prix augmenter. Comme ça, on va avoir une information la plus fiable possible pour les consommateurs, parce que c’est inacceptable de faire ça", a-t-il martelé.

L’objectif est clair : faire pression sur les industriels en les montrant du doigt afin qu’ils baissent leurs prix ou se montrent plus transparents. Résultat ? A partir du lundi 1er juillet 2024, les grandes surfaces de plus de 400 m2 seront obligées de signaler à leurs clients les produits concernés par ce procédé : "Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix a augmenté de X% ou de Y euros", pourra-t-on lire sur les affichettes. Comme le détaille l'arrêté publié au Journal officiel le 4 mai 2024, cette mesure (...)

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