La surconsommation d’aliments ultra-transformés augmenterait les risques de dépression

La surconsommation de produits ultra-transformés aurait des effets néfastes sur la santé mentale, selon une nouvelle étude menée par l’Inserm.

Le bonheur n’est pas toujours dans l’assiette. Une nouvelle étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) établit un lien entre la consommation de produits ultra-transformés, et le risque de récurrence de symptômes de dépression. En particulier lorsque ces aliments sont ingérés en grande quantité.

« Il a été montré que ces produits favorisent le stress oxydatif et l’inflammation, et qu’ils modifient le microbiote intestinal ou encore l’expression du génome. Il n’est donc pas exclu qu’ils aient un impact sur la santé mentale, connue pour être sensible à ces différents facteurs », explique Tasnime Akbaraly, chercheuse Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris, à l’origine de l’étude.

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Redoubler de vigilance

Pour réaliser ces travaux, l’équipe a recueilli les données de 4 554 fonctionnaires britanniques âgé·es de 35 à 55 ans, et a étudié leurs symptômes dépressifs ainsi que leurs éventuels recours à des antidépresseurs, entre 2002 et 2016. Dans le même temps, les scientifiques ont observé leur consommation d’aliments ultra-transformés, entre 1991 et 2004. Résultat, les chercheurs ont observé que les participant·es ayant consommé des aliments ultra-transformés de façon régulière, avaient 30 % de risque...

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