Slow sex : les conseils d’une sexologue pour expérimenter cette pratique sensuelle

Le slow sex a vu le jour aux Etats-Unis, théorisé en 2013 dans l’ouvrage de Diana Richardson « Slow Sex : faire l’amour en conscience » et exporté en France depuis quelques années en 2019 par Anne Descombes et Jean-François Descombes.

C’est une invitation à « ralentir pour une sexualité en pleine conscience pour accueillir et donner », explique Diane Deswarte, sexologue. « Lorsqu’on prend plus de temps, on profite davantage du moment, il y a plus de connexion avec l’autre car les sensations sont décuplées. » En insufflant cette idée de lenteur dans le rapport sexuel, on prend le temps d’être aussi à l’écoute des sens comme le toucher, la vision… « L’excitation monte petit à petit. On devient alors bien plus que "pénétré.e" et "pénétrant". Il ne s’agit en aucun cas de performance lorsqu’on pratique le slow sex mais c'est la détente et la connexion qui sont au centre », souligne la sexologue.

Pas toujours facile de ralentir surtout dans nos quotidiens effrénés et ultra-connectés. Pour se lancer dans la pratique du slow sex, il faut d’abord être un brin curieux, écouter des podcasts, s’imprégner du concept, voire en parler avec un professionnel. « Une fois la curiosité assouvie, on peut essayer. L’idéal est de créer un contexte où l’on se sent bien, où on ne sera pas dérangé », conseille Diane Deswarte. « Au début, cela peut sembler bizarre car on sort de ce que l’on a l’habitude de faire mais on apprend aussi par la répétition. »

Le slow sex est avant tout une philosophie, une invitation (...)

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