Soirées non-mixtes : « Les filles s’habillent, boivent et dansent comme elles veulent »

La réouverture des boîtes sonne aussi la reprise des Bringues, ces soirées exclusivement entre filles. Rencontre avec Clarisse Luiz, fondatrice du concept.

Clarisse n’a aucune formation dans l’événementiel. Pourtant, depuis deux ans, c’est elle qui organise la « Bringue » à Paris. Chaque semaine, hors période Covid-19, elle orchestre seule ces soirées non-mixtes, un espace que cette étudiante veut « safe », loin des mauvaises expériences que peuvent connaître les femmes lors de soirées en boîtes de nuit. Les prochaines auront lieu vendredi 30 juillet et samedi 31 juillet et sont déjà complètes.

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ELLE. Comment est née l’idée de la Bringue ?

Clarisse Luiz. Il y a quelques années, je voulais assister à un showcase d’un rappeur en boîte et il fallait que je trouve dix filles pour réserver une table. Sauf que moi, je n’avais pas dix copines. J'ai donc posté un message sur Twitter, j’ai réuni dix personnes et j’ai passé l’une des meilleures soirées de ma vie. C’est d’abord cet élan de sororité qui m’a motivé à organiser les Bringues. Au début, ce n’était pas un acte militant, je voulais simplement qu’on s’amuse entre meufs. Mais le concept a rapidement fait polémique, notamment sur les réseaux sociaux, et j’ai alors réalisé le côté politique de la Bringue.

ELLE. Pourquoi avoir instauré la non-mixité ?

C. L. En boîte, il y a une vraie problématique de sécurité pour...

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