Soutien-gorge : pourquoi certaines femmes l'ont abandonné depuis le confinement ?
4 % des Françaises de moins de 25 ans ne portaient jamais de soutien-gorge avant le confinement. Depuis qu’il a été levé, elles sont 18 %. Un phénomène du « No bra » qui prend de l’ampleur... mais pour des raisons différentes selon les générations, d’après une étude réalisée récemment par l’Ifop*.
Avant le confinement, 3 % des Françaises ne portaient jamais de soutien-gorge. Depuis le 11 mai 2020, elles sont 7 %. Si les phénomènes « No bra » et « Free the Nipple » demeurent finalement peu répandus chez l'ensemble des habitantes de l'Hexagone, ils sont particulièrement adoptés par les moins de 25 ans, chez qui la proportion passe de 4 % à… 18 % depuis le déconfinement ! Tout comme les jeunes, certaines catégories de la population délaissent plus particulièrement le soutien-gorge. Parmi les Françaises qui sont déjà sorties sans lui dans un lieu public, celles qui ont la poitrine refaite avec prothèse sont sur-représentées (78 % vs 46 % de celles qui ont des seins naturels), tout comme celles dotées d’un bonnet A (57 % vs 39 % des bonnets D et 33 % des bonnets E). Mais qu'est-ce qui pousse certaines Françaises à abandonner le « soutif » ? Eléments de réponse.
Pourquoi ne plus porter de soutien-gorge ? Des motifs différents selon les générations
On n'abandonne pas le soutien-gorge pour les mêmes raisons eu égard à sa génération. Chez l'ensemble des Françaises, ce sont l'inconfort procuré par son port (cité par 53 % des femmes qui ont déjà pratiqué le « no bra » dans un lieu public) et l'impact négatif qu'il pourrait avoir sur les seins (24 %) qui sont les plus mentionnés. C'est également le cas pour les moins de 25 ans, chez qui ces motifs sont respectivement évoqués par 60 % et 42 % des femmes...
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