Syndrome d’apnées du sommeil : non le niveau de ronflements n’est pas révélateur de l’intensité de la maladie, révèle une étude

Les ronflements peuvent être un symptôme précurseur du syndrome d'apnées du sommeil, notamment en présence de fatigue et de somnolence non expliquées. Mais contrairement à une idée reçue leur niveau sonore ne reflète pas la gravité de la maladie et vice-versa. Autrement dit, même les « petits » ronfleurs doivent veiller à consulter un médecin si nécessaire, recommande un organisme sanitaire américain.

Survenant pendant le sommeil, le ronflement est un bruit rauque plus ou moins fort, dû à des vibrations anormales du pharynx lors de l'inspiration. Les bruits de ronflement sont d’intensité variable mais peuvent aller jusqu’à 100 décibels : l’équivalent du bruit d’un camion qui passe selon l’Assurance maladie. Selon les individus, le ronflement peut être passager, intermittent ou régulier. Dans certains cas, il peut être invalidant s'il s’accompagne de pauses respiratoires synonymes de syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS). Pour rappel, ce dernier est caractérisé par des arrêts répétés de la respiration pendant le sommeil. En cause, l’obstruction du pharynx qui empêche l’air de passer. Comme l’explique l’INSV à ce sujet, les principaux signes sont des ronflements bruyants et des pauses respiratoires nocturnes, associés à une somnolence excessive la journée. Ces apnées répétées ne sont pas sans conséquences puisqu’ils entraînent une baisse de l’oxygénation et une élévation de la pression artérielle, ce qui augmente le risque de maladie cardiovasculaire, d’hypertension et de diabète de type 2, les risques étant aggravés en cas d’obésité.

Jusqu’à présent, il était constaté que plus le ronflement était fort, plus l’apnée du sommeil était grave. Mais une étude menée par le National Heart, Lung, and Blood Institute (NHLBI) invite à reconsidérer cet avis au regard de ses...

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