Syndrome de fatigue chronique : c’est confirmé, les femmes ont tendance à présenter plus de symptômes que les hommes

L’une des plus grandes études jamais menées sur le syndrome de fatigue chronique révèle que non seulement les femmes sont beaucoup plus susceptibles d’en souffrir d'EM, mais elles sont également plus susceptibles de présenter davantage de symptômes et de pathologies concomitantes plus graves que les hommes.

Une fatigue handicapante, des malaises post-effort, un sommeil non réparateur, des difficultés cognitives… le syndrome de fatigue chronique (aussi nommé « encéphalomyélite myalgique ») n’a rien à voir avec les pertes de vitalité passagères connues de tous. L’Inserm estime qu’au moins 130 000 à 270 000 personnes sont concernées en France, majoritairement des femmes. Car si aucune caractéristique biologique ne lui est spécifiquement associée, ce syndrome tend à affecter principalement la tranche d’âge de 20 à 50 ans et s’avère être plus souvent décrit chez des femmes jeunes et d’âge moyen. En partant de ce constat, des chercheurs de l'Institut de génétique et du cancer de l'Université d'Édimbourg ont souhaité savoir si les femmes seraient oui ou non plus susceptibles de développer des symptômes plus graves avec le temps. Leur étude, financée par le Conseil de recherches médicales et l'Institut national de recherche sur la santé et les soins, révèle que c’est bien le cas puisque les femmes atteintes depuis plus de 10 ans sont plus susceptibles de présenter des symptômes de plus en plus graves à mesure qu’elles vieillissent.

Une découverte publiée dans NIHR Open Research qui, selon eux, permet une meilleure compréhension de la façon dont le syndrome de fatigue chronique affecte les gens et donc une étape vers le développement d’options de traitement efficaces. Le professeur Chris Ponting, responsable de...

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