Syndrome de fatigue chronique : et s’il existait un lien avec le microbiote intestinal ?

Au cours de ce trois dernières années, l'émergence d'effets à long terme associés au COVID-19 a conduit à se concentrer davantage sur une maladie présentant des caractéristiques et des symptômes similaires : le syndrome de fatigue chronique aussi appelé encéphalomyélite myalgique. Deux équipes de chercheurs américains (Columbia University Mailman School of Public Health et Jackson Laboratory), soutenus par les National Institutes of Health, ont enquêté sur ce que les tests actuels ne révèlent pas : qu’est-ce qui peut bien différencier le microbiote des patients concernés par rapport à ceux de personnes en bonne santé ? Ces deux études publiées dans la même revue Cell Host & Microbe révèlent que les patients récemment diagnostiqués présentent des niveaux réduits de certains types de bactéries intestinales qui favorisent la santé digestive. Il s’avère également que les personnes diagnostiquées depuis au moins dix ans présentent des différences dans les métabolites sanguins, soit les substances fabriquées ou utilisées lorsque le corps décompose les aliments, par rapport à ceux sans la maladie.

Pour rappel, le syndrome de fatigue chronique n’a rien à voir avec les pertes de vitalité passagères que nous connaissons tous : il s’agit d’une vraie maladie encore très mal comprise. Et pour cause, aucun marqueur biologique ne permet de l’identifier et seul un ensemble de symptômes, qui lorsqu’ils se manifestent de...

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