Syndrome du muscle piriforme : quels sont les signes et traitements de cette pathologie rare ?

Le syndrome du piriforme est rare, souvent sous-diagnostiqué, et touche majoritairement les femmes. Le muscle touché est situé profondément dans la fesse derrière le grand fessier qui commence au bas de la colonne vertébrale et se termine à la surface supérieure du fémur. Le syndrome du muscle piriforme peut avoir des origines aussi diverses qu’un effort excessif, un traumatisme ou une mauvaise posture de façon prolongée.

Le muscle piriforme (muscle pyramidal en ancienne nomenclature) appartient au groupe des muscles qui permettent la rotation externe de la hanche et sa stabilisation lors de la marche. Il s’étend du sacrum (os central du bassin) à la partie supérieure du fémur, de sorte qu’il est au voisinage immédiat du nerf sciatique. Ainsi, en cas de contracture du piriforme, le nerf sciatique va être comprimé, ce qui va entraîner une douleur sciatique (sciatalgie). On retrouve tous les signes classiquement observés en cas de sciatique, et rappelés par le kinésithérapeute Jérôme Auger sur son site : une sensation de brûlure, des paresthésies (fourmillements), ou encore un engourdissement de la fesse, voire de l’arrière de la cuisse.

La contracture du muscle piriforme en elle-même, aiguë et similaire à une crampe, mais qui persiste dans le temps, est également douloureuse et tenace, selon le Manuel MSD. Il s’agit d’une douleur profonde, qui est dans un premier très facile à localiser de façon précise au niveau des fesses, mais qui va ensuite s’étendre (souvent jusqu’à la cuisse (...)

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