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Syndrome du muscle piriforme : signes, diagnostic, traitements

Istock/Jelena Stanojkovic

Relativement rare, mais aussi souvent sous-diagnostiqué, le syndrome du muscle piriforme peut avoir des origines aussi diverses qu’un effort excessif, un traumatisme ou une mauvaise posture de façon prolongée.

Le muscle piriforme (muscle pyramidal en ancienne nomenclature) appartient au groupe des muscles qui permettent la rotation externe de la hanche et sa stabilisation lors de la marche. Il s’étend du sacrum (os central du bassin) à la partie supérieure du fémur, de sorte qu’il est au voisinage immédiat du nerf sciatique. Ainsi, en cas de contracture du piriforme, le nerf sciatique va être comprimé, ce qui va entraîner une douleur sciatique (sciatalgie). On retrouve tous les signes classiquement observés en cas de sciatique, et rappelés par le kinésithérapeute Jérôme Auger sur son site : une sensation de brûlure, des paresthésies (fourmillements), ou encore un engourdissement de la fesse, voire de l’arrière de la cuisse.

La contracture du muscle piriforme en elle-même, aiguë et similaire à une crampe, mais qui persiste dans le temps, est également douloureuse et tenace, selon le Manuel MSD. Il s’agit d’une douleur profonde, qui est dans un premier très facile à localiser de façon précise au niveau des fesses, mais qui va ensuite s’étendre (souvent jusqu’à la cuisse et parfois même jusqu’au mollet) et devenir plus diffuse. Elle augmente :

Le syndrome du muscle piriforme est une pathologie assez peu connue, et qu’il est facile de confondre avec une sciatique d’origine lombaire. (...)

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