Syndrome de Wallenberg : pronostic, symptômes, rééducation, séquelles
Ce syndrome doit son nom au médecin allemand Adolf Wallenberg (1862-1949), neurologue et neuroanatomiste, qui exerçait en Allemagne avant de s'exiler aux États-Unis. Il fut le premier à décrire cette maladie en 1895. Ce trouble neurologique entraîne de nombreux symptômes, très variés, en raison d'une lésion de la partie latérale de la moelle épinière dans le cerveau. Il survient la plupart du temps à la suite d'un AVC (accident vasculaire cérébral) dans le tronc cérébral.
Le syndrome de Wallenberg est une atteinte due à une hémorragie ou à une ischémie (c'est-à-dire une diminution de l'apport en sang par les artères par obstruction) de la zone irriguée par l'artère cérébelleuse postéro-inférieure. Cette artère prend son origine dans le cervelet. Il s'agit d'une artère collatérale à l'artère vertébrale, qui fournit le sang à la moelle allongée (partie inférieure du tronc cérébral), au cervelet inférieur et à l'amygdale cérébelleuse.
Le cervelet permet de coordonner et de synchroniser les mouvements et les gestes, il entre également en jeu dans l'apprentissage moteur. Un défaut de vascularisation du cervelet a donc des conséquences importantes sur la précision des gestes, de l'équilibre, de la posture et de l'apprentissage moteur. Le syndrome de Wallenberg provoque donc des séquelles au niveau :
Le syndrome de Wallenberg étant la conséquence d'un accident vasculaire cérébral, l'apparition des symptômes est soudaine et brutale. Ils peuvent évoluer sur plusieurs heures, voire sur plusieurs (...)