TÉMOIGNAGE - Johanna : "Avoir 50 ans procure une liberté absolue, l'envie de tout faire sans plus aucune limite"

“On parle tant de la cinquantaine comme d’un cap, parfois d’une épreuve. Pour une femme, ce nombre rond peut alors effrayer. Pour moi, l’inquiétude avait été grande au moment du passage à la quarantaine, comme l’impression de basculer dans quelque chose de radicalement différent, une autre tranche d’âge. A quarante ans, on se sent encore jeune, et on regarde les cinquante avec cet air un peu dédaigneux. Pour les quarantenaires, avoir cinquante ans est le signe qu’on ne peut plus faire illusion.

En approchant de la cinquantaine, je ne sais pas trop ce que j’imaginais. Bien sûr, j’avais en moi cette envie de retenir le temps et de garder un gage de jeunesse bien tassée pour quelques mois voire quelques années encore. J’ai bien sûr laissé échapper quelques questions de ma tête : Entre “être”, et “avoir été”, on peut avoir un certain tournis… Rejoint-on d’un coup le club des seniors ? Va-t-on subir la fameuse crise de la cinquantaine ? On fait le bilan, qu’on le veuille ou non, quand on change de décennie, mais je me sentais en même temps si bien ! J’ai regardé en arrière et j’ai vu à quel point j’avais évolué.

Et puis c’est arrivé. Et il ne s’est rien passé de plus, évidemment. Quand j'ai soufflé mes 50 bougies, j'ai ressenti une immense fierté. Fierté d'avoir traversé un demi-siècle de vie, avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines.Voilà, pour moi la cinquantaine s’est fondue très naturellement avec la décennie suivante. Avoir cinquante ans procure une légèreté que je trouve (...)

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