Et si le tapage autour de "Don't Worry Darling" était (tout simplement) sexiste ?

Abaca
Abaca

Les jours passent et avec, la toile de scandales autour du dernier film d'Olivia Wilde, Don't Worry Darling, s'épaissit. Chaque déclaration, chaque geste des membres du casting est observé au microscope et discuté longuement en ligne. Le crachat supposé de Harry Styles sur les genoux de Chris Pine à la Mostra de Venise, l'apparente ignorance entre Harry et la réalisatrice, jusque-là inséparables, l'absence de "Miss Flo" (l'actrice Florence Pugh), le mail de Shia LaBeouf, les câlins surjoués d'une partie de l'équipe sur le tapis rouge... On se régale.

Sur les réseaux sociaux, les internautes enfoncent le clou en affirmant être plus intéressé·es par un hypothétique documentaire sur les coulisses du long-métrage que sur l'oeuvre en elle-même. Nous, malgré les critiques mitigées au sortir du festival, on a quand même hâte de découvrir ce qui se trame dans cette petite ville du désert américain figée dans les années 50, où tout semble parfaitement dystopique.

Surtout, on se pose une question : et si la raison qui pousse une bonne partie du public à s'échanger les derniers gossips sur le comportement supposément mesquin d'Olivia Wilde, ou les dramas qui semblent avoir défini le projet du début à la fin, n'étaient pas seulement notre soif d'infos people discutable (ou l'insipidité de notre existence) ? Mais plutôt, une bonne vieille ritournelle misogyne ? On s'explique.

Les réalisateurs sont-ils aussi décriés pour leurs "tournages compliqués"...

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