Taxe foncière : pourquoi tout le monde devrait payer plus cher cette année et à quelle augmentation s'attendre en 2024 ?

C’est la nouvelle que redoutent chaque année les propriétaires. Le 28 août 2024, les avis de taxe foncière seront mises en ligne par l'administration fiscale pour les contribuables non mensualisés, et celle-ci devrait être plus élevée que l'an dernier, même si aucune hausse n'a été votée. Le 15 décembre 2023, l’INSEE a publié les chiffres définitifs de l’inflation. Ainsi, sur un an en novembre, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) avait augmenté de 3,9 %. Et c’est justement sur cette donnée que se base l’État pour calculer la base imposable d’un bien immobilier. Chaque année, la “valeur locative cadastrale” d’une propriété – c’est-à-dire le montant de son loyer annuel théorique, si elle était mise en location – est revalorisée à l’aide d’un coefficient qui tient compte de l’IPCH, sur la base des conditions du marché locatif de 1970. Ainsi, en 2023, la taxe foncière avait augmenté de 7,1 %, en accord avec l’indice des prix à la consommation harmonisé publié par l’INSEE en novembre 2022, qui s’établissait donc à ce taux. Sur ce même principe, la taxe foncière va donc connaître une hausse minimale de 3,9 % pour l’année 2024. Mais si tout dépend généralement du bon vouloir des collectivités locales, il se pourrait bien cette année que tout le monde se retrouve à payer plus cher. Il est également possible de contester cette augmentation.

En général, les propriétaires vivant dans des communes n'ayant pas voté pour l'augmentation de la taxe foncière sont épargnés. Mais (...)

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