Temu épinglé pour des pratiques illégales, 17 associations de consommateurs portent plainte contre la plateforme

Un rasoir électrique à 18 euros, un tapis de bain à moins de 2 euros, un lot de bracelets à 3 euros. Ce sont les produits sur lesquels on peut tomber lorsqu'on se balade sur la plateforme de vente en ligne chinoise Temu. Des prix (très) attractifs, qui attirent plus de 75 millions d'acheteurs mensuels en Europe, selon nos confrères du Parisien ce jeudi 16 mai 2024. Mais derrière ces affaires en or se cacheraient des techniques de vente tout sauf honnêtes. C'est ce que suggère une plainte déposée ce jeudi 16 mai 2024 par l'UFC-Que choisir et 16 autres associations européennes. Ils estiment dans un communiqué que la plateforme ne "respecte [pas] pleinement ses obligations légales" et présente des "dysfonctionnements constatés préjudiciables aux intérêts et droits des consommateurs".

Les associations se sont basées sur le Digital Service Act (DSA), adopté depuis février 2024 dans l'UE, pour saisir l'ARCOM et déposer plainte devant cette instance. "La plateforme Temu présente de nombreuses incompatibilités avec le DSA, réglementation applicable qui définit ce que les plateformes et les marchés en ligne doivent faire pour protéger les contenus et leurs utilisateurs (tels qu’assurer l’identité du vendeur dans les marchés en ligne, analyser les risques liés auxdits services et mettre en place les moyens pour les atténuer etc.)", dénonce le communiqué. Les principaux problèmes pointés du doigt par les associations sont la traçabilité des fournisseurs, le fonctionnement des systèmes de (...)

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