A terme, les visioconférences peuvent-elles nuire au développement du cerveau ?

Zoom, Teams, Messenger, FaceTime, Skype, WhatsApp : les services de visioconférence sont multiples et n’ont jamais été autant utilisés que depuis la pandémie de COVID-19. En quelques mois, la visioconférence s’est même imposée comme une pratique incontournable dans un grand nombre d’entreprises, télétravail oblige. Si la transition vers la communication assistée par la technologie a touché toutes les facettes de la vie sociale humaine depuis les trois dernières années, la littérature scientifique fait pourtant peu état des répercussions de ces outils sur le cerveau social. Les interactions médiées par la technologie peuvent-elles avoir des conséquences d’un point de vue neurobiologique qui pourraient interférer avec le développement des capacités sociales et cognitives ? C’est ce qu’a voulu savoir une équipe de recherche internationale dont font partie des chercheurs de l’Université de Montréal (Udem). Leur étude publiée dans la revue ScienceDirect indique que bien que la communication assistée par la technologie soit d’une utilité indiscutable, elle n’est pas sans risque pour la santé des adultes… et des enfants.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont comparé l’activité électrique des cerveaux de 62 mères et de leur enfant âgé de 10 à 14 ans au cours d’une interaction en face à face par rapport à une communication à distance assistée par la technologie. Grâce à une technique nommée...

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