Les tests de grossesse peuvent-ils se tromper ?

25 millions : c'est le nombre de tests de grossesse qui sont vendus chaque année en France. Fiables à 99 %, ces dispositifs servent à savoir si l'on est enceinte ou non. Pour l'indiquer, chaque test de grossesse a son vocabulaire : certains fonctionnent avec des barres (1 barre = pas enceinte, 2 barres = enceinte), d'autres avec des signes (- = pas enceinte, + = enceinte), d'autres encore indiquent clairement le résultat (voire la date de conception, pour les plus perfectionnés).

Pour comprendre comment fonctionnent les tests de grossesse, il faut faire un peu de gymnastique mentale.

Chez la femme, en moyenne, le cycle menstruel dure 28 jours, qui sont comptabilisés de J-1 à J-28. Donc, de J-1 à J-7, ce sont les règles. Puis, à J-14, c'est l'ovulation : l'un des deux ovaires libère un ovocyte mature dans les trompes de Fallope. Pendant 24 heures (sa durée de vie), celui-ci pourra être fécondé par un spermatozoïde.

Si la fécondation a lieu à J-14, il faut cependant attendre jusqu'à J-20 pour que l'embryon s'accroche aux parois de l'utérus : c'est la nidation. Et c'est justement lorsque le processus de nidation s'engage qu'est secrétée la HCG, ou hormone gonadotrophine chorionique. Le test de grossesse va alors pouvoir détecter la présence de HCG, grâce à une réaction chimique entre les anticorps (contenus dans le test) et les molécules qui composent l'hormone, que l'on retrouve dans l'urine.

"En admettant que la fécondation ait lieu à J-14, il y a une zone de flou entre J-14 et (...)

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