Les tips écolo de Fanny Agostini, journaliste engagée

Chroniqueuse sur Europe 1, aux manettes d'une émission sur TF1, elle met tous ses talents de journaliste engagée au service de la planète.

ELLE. Comment est née votre vocation ?             

FANNY AGOSTINI. Grâce à une enfance à la campagne, en Auvergne, où mon grand-père, maraîcher, apiculteur, chevrier, m'a appris à voir les beautés de la nature. L'espace d'une génération, j'ai vu cette biodiversité se détériorer, les grenouilles venir de moins en moins pondre, les truites fario disparaître, les oiseaux migrateurs se raréfier dans le ciel… C'est ce qui a fait naître mon envie d'agir et d'utiliser les médias pour faire part de mes convictions.         

ELLE. Dans vos chroniques, vous mettez l'accent sur les initiatives positives plutôt que sur les nouvelles alarmistes…             

F.A. Soit on fait l'inventaire des menaces avec des chiffres qui font froid dans le dos, soit on tient compte des initiatives, même locales, qui permettent d'envisager le futur joyeux d'une planète vivante. J'ai choisi cette dernière option car la culpabilisation n'a jamais mobilisé qui que ce soit. Cependant, en côtoyant sans cesse experts et scientifiques, j'ai une vision très claire de l'impasse dans laquelle nous sommes.             

ELLE. L'éducation est un pilier de la fondation Landestini, créée avec votre mari, Henri Landes.                

F.A. Les enfants sont spontanément attirés par la nature, ils veulent comprendre, et puis ce sont les acteurs de demain. Ils peuvent même influer sur le comportement de leurs parents. Actuellement, nous organisons la « Coupe de France du potager »...

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