"Tout cela je te le donnerai" : le nouveau thriller de France 2 est-il inspiré d'une histoire vraie ?

Ce mercredi 7 février 2024, France 2 dévoile sa nouvelle mini-série, intitulée "Tout cela je te le donnerai", et portée par Bruno Solo. Un thriller glaçant, qui regorge d'intrigues, au point de susciter bien des interrogations chez les internautes.

© François LEFEBVRE - FTV - INCOGNITA
"Tout cela je te le donnerai" : le nouveau thriller de France 2 est-il inspiré d'une histoire vraie ? © François LEFEBVRE - FTV - INCOGNITA

TF1 a ses séries de l'été, France Télévisions semble bien décidé à lancer les séries de l'hiver. Le groupe d'audiovisuel du service public dévoile ce mercredi 7 février 2024 "Tout cela je te le donnerai", une mini-série dramatique portée par Bruno Solo qui promet déjà de faire couler beaucoup d'encre.

Vidéo. "Je les aimais follement" : Bruno Solo, très ému, se confie sur le décès de ses parents"

Une série adaptée d'un roman

Cette série en six épisodes part d'une intrigue sur la double vie. Une nuit, Manuel Ortigosa (David Kammenos), écrivain parisien de renom, apprend que son mari, Aymeric Fabre, vient d’être retrouvé mort dans un accident de voiture sur une route de campagne près d’Aix-en-Provence. Un double choc pour l'auteur, qui pensait son époux en voyage d'affaires à Bruxelles.

Mais les découvertes vont s'enchaîner pour l'écrivain, qui va apprendre que son mari avait repris en cachette l'exploitation du domaine viticole de sa famille, avec laquelle il disait avoir rompu depuis une vingtaine d’années. Il mènera donc l'enquête au côté d'un policier, Richard Saugier, interprété par Bruno Solo.

Si l'histoire parle au grand public, ce n'est pas pour rien : il s'agit de l'adaptation d'un best-seller espagnol, dont le succès a largement dépassé les frontières du pays. Le livre "Todo esto te daré", de Dolores Redondo, a été récompensée par le Prix Planeta en 2016 et le Prix Bancarella en 2018. Réédité chez Pocket en 2019, le livre s’est écoulé à plus de 34 000 exemplaires.

Une intrigue inspirée d'une histoire vraie ?

Avec une telle histoire, on peut légitimement se poser la question : la mini-série, et le roman dont elle est adaptée, sont-ils inspirés d'une histoire vraie ? La réponse est non : cette histoire rocambolesque de double vie n'est en aucun cas inspirée de faits réels. Aussi surprenant que cela puisse paraître, quand on sait l'inventivité des personnes qui mentent à leur époux ou à leur épouse sur leur véritable vie – et qui sont moins rares qu'on ne pourrait le croire.

Portée par David Kammenos et Bruno Solo, la série a représenté un nouveau challenge pour ce dernier, comme il l'a confié à nos confrères de Télé-Loisirs : "J'incarne un homme blessé, résigné, mais lucide. Un pauvre type qui, au moment où on le découvre, est au seuil de la retraite, isolé au sein de sa famille et pétri de certitudes imbéciles et de jugements hâtifs. C’est un bloc de colère et de ressentiments qui va se servir d’une enquête pour comprendre qui il est vraiment, et retrouver son humanité grâce au personnage joué par David Kammenos."

Pour ce rôle, il a pu compter sur le soutien de sa femme, Véronique Cloche-Pin, maquilleuse, avec qui il a deux enfants. Cette dernière l'a aidé à "s'effacer" derrière son personnage : "On en discute, je lui soumets mes idées, elle les rectifie. Comme je n’ai pas une mâchoire très forte, la barbe me donne un peu plus de caractère, mais ma petite bouche ne m'empêche pas d’avoir des bacchantes (moustache ; ndlr) qui descendent trop au risque de dissimuler l'expression de mon visage. Toute cela se travaille dans les détails, mais c’est notre petite cuisine personnelle !" Un travail d'équipe pour une interprétation brillante, dans un registre très différent pour le comédien.

Vidéo. "On était deux sur l’affaire" : Bruno Solo taquine Nagui au sujet de sa femme Mélanie Page

À lire aussi :

>> Bruno Solo a adopté le fils de sa compagne : "Je l'aime, je ne fais pas de distinguo"

>> Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h racontent avoir été émus en retrouvant le décor de Caméra Café dans C à Vous

>> Bruno Solo : pourquoi il doit beaucoup à Guillaume Depardieu