Dans les transports en commun, les violences sexuelles en hausse de 86 % en près de dix ans
3 374 victimes de violences sexuelles dans les transports en commun ont été enregistrées en 2024, soit 86 % de plus qu’en 2016, selon une étude de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, publiée ce lundi 10 mars. 91 % des victimes sont des femmes, et 99 % des mis en cause sont des hommes.
Le nombre de victimes de violences sexuelles dans les transports en commun enregistrées par les forces de l'ordre a augmenté de 86 % en près de dix ans, selon une étude de l'Observatoire national des violences faites aux femmes, publiée ce lundi 10 mars.
En 2024, 3 374 victimes de violences sexuelles dans les transports en commun ont été enregistrées, soit 6 % de plus qu’en 2023, 9 % de plus qu’en 2022 et 86 % de plus qu'en 2016, précise l'Observatoire de la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof). Parmi elles, 44 % ont été victimes en Île-de-France.
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91 % des victimes dans les transports en commun sont des femmes
Les femmes restent les principales cibles – elles représentent 91 % des victimes selon l’enquête du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) citée par l'Observatoire. Deux tiers d'entre elles (75 %) ont moins de 30 ans, 36 % sont mineures.
La quasi-totalité des mis en cause (99 %) sont des hommes. « Si la plupart des violences faites aux femmes sont commises par des membres de leur entourage proche, il n’en demeure pas moins que l’espace public, et tout particulièrement les réseaux de transports en commun, reste un lieu où les femmes s’exposent aux violences sexistes et sexuelles dès lors qu’elles l’investissent », relève la secrétaire générale de la Miprof Roxana Maracineanu.
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