Uber Files : une enquête accuse l’entreprises d’avoir eu des méthodes brutales voire illégales

La plateforme Uber s’est retrouvée plongée dans son passé tumultueux dimanche à cause d’une vaste enquête de journalistes accusant l'entreprise d’avoir « enfreint la loi » et utilisé des méthodes brutales pour s'imposer malgré les réticences des politiques et des compagnies de taxis.

« Nous n'avons pas justifié et ne cherchons pas d'excuses pour des comportements qui ne sont pas conformes à nos valeurs actuelles en tant qu'entreprise », a indiqué Jill Hazelbaker, vice-présidente chargée des Affaires publiques d'Uber, dans un communiqué en ligne. « Nous demandons au public de nous juger sur ce que nous avons fait au cours des cinq dernières années et sur ce que nous ferons dans les années à venir », a-t-elle ajouté.

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Le Guardian, un quotidien britannique, a obtenu et partagé avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) quelques 124 000 documents, datés de 2013 à 2017, comprenant des emails et messages des dirigeants d'Uber à l'époque, ainsi que des présentations, notes et factures.

« La violence garantit le succès »

Dimanche, plusieurs organisations de presse (dont le Washington Post, Le Monde et la BBC) ont publié leurs premiers articles tirés de ces « Uber Files ». Ils mettent en avant certaines pratiques de Uber pendant ces années d'expansion rapide mais aussi de confrontation, de Paris à Johannesburg. « L'entreprise a enfreint la loi, trompé la police et les régulateurs, exploité la violence contre les chauffeurs et fait pression en secret sur les gouvernements dans le monde entier », affirme le Guardian en introduction.

Les articles mentionnent notamment des messages de Travis Kalanick, alors...

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