Une étude sur l’utilisation du maquillage périmé (et c’est plus dangereux que vous ne le pensez)

Deux études britanniques ont confirmé ce que la plupart des utilisateurs de maquillage savent — utiliser du maquillage périmé peut être risqué, et personne ne prend vraiment ces risques au sérieux.

Quel âge à ce rouge à lèvres ? (Photo : Getty Images)

La récente recherche — une enquête auprès de 5 000 femmes réalisée par le groupe LIB au Royaume-Uni — a révélé, d’après le Daily Mail, qu’un cinquième des femmes utilisent leur maquillage pendant plus de cinq ans, qu’environ 25 pourcents des interrogées admettent garder leur mascara pendant plus d’un an (en dépit des avertissements des experts qui recommandent de le remplacer tous les trois mois) et que 20 pourcents disent utiliser leur démaquillant pendant plus d’un an — soit deux fois plus longtemps que la durée recommandée. Près de 10 pourcents utilisent des rouges à lèvres ayant plus de trois ans, soit deux ans de trop.

Les bactéries trouvées dans le maquillage testé. (Photo : SWNS)

Il est compréhensible que le maquillage, comme la plupart des produits de beauté, est relativement coûteux, et il est toujours douloureux de jeter des produits qui ne sont pas vides. Mais en les gardant trop longtemps, une étude de l’Université Métropolitaine de Londres ayant testé de nombreux produits utilisés a prouvé qu’ils étaient porteurs de nombreuses horreurs pouvant amener à l’infection urinaire et même à l’empoisonnement du sang.

Toujours d’après le Daily Mail, les scientifiques ont constaté que les cinq produits de beauté testés contenaient des niveaux dangereux de bactéries potentiellement mortelles — et l’un des produits, un brillant à lèvres, n’était pas encore périmé. Ce gloss, tout comme un fard à joues, un fond de teint et un rouge à lèvres, ont été testés positifs à une souche mortelle de bactéries (entérocoques faecalis) causant méningites et septicémies.

D’autres bactéries trouvées dans le maquillage testé. (Photo : SWNS)

« Je suis vraiment choquée d’apprendre que mon blush contient des bactéries pouvant causer des méningites et des septicémies », a dit à SWNS Laura Byrne, blogueuses de London beauty âgé de 26 ans, à propos du blush ouvert depuis neuf mois qu’elle a prêté pour le test.

Les autres bactéries trouvées dans les produits sont l’eubactérie, qui cause la vaginose bactérienne, l’aéromonas, l’une des coupables de la gastroentérite et de l’infection des plaies, le staphylocoque epidermidis, germe résistant aux antibiotiques, les propionibacterium responsables de l’acné et d’autres maladies de la peau et l’entérobactérie, qui provoque des infections des voies urinaires et du système nerveux central.

Enfin, le sondage LMU a donné une idée de quelques-uns des articles les plus insolites (et pas vraiment stériles) que les femmes conservent dans leurs trousses à maquillage, comme un shampooing pour cheval, des médiators, un colorant pubien, une crème contre les hémorroïdes (utilisée comme crème à appliquer sous les yeux), de la gelée KY « à utiliser comme du gel pour les cheveux », un tournevis et le plus curieux de tous, des biscuits pour chat. « J’utilise ces biscuits pour chat pour distraire mon chat lorsque je veux me maquiller. Il aime jouer avec les pinceaux », a expliqué la femme interrogée. Bien sûr, oui.

Beth Greenfield
Rédactrice principale