Cette université française met en place un congé menstruel pour les étudiantes

Une victoire pour les étudiantes de la faculté de Créteil (Val-de-Marne). Depuis la rentrée scolaire de septembre 2024, les 30.000 étudiantes de la faculté de Paris-Est Créteil peuvent désormais obtenir jusqu’à 12 jours de congé menstruel par an (deux jours par mois maximum) si elles souffrent de règles douloureuses. L’université qui a fait cette annonce dans un communiqué, est déjà connue pour être en 2020 la première d’Ile-de-France à installer des distributeurs de protections périodiques gratuites.

Cette initiative instaurée par la présidence de l’université avec l’aide des associations étudiantes ravit Aurore Gaucher, vice-présidente étudiante de l’université : « En tant qu’étudiante, je sais combien il est essentiel d’être comprise et soutenue. Ce dispositif répond enfin aux besoins de nombreuses femmes au sein de l’université, c’est une avancée significative pour le bien-être étudiant, permettant à toutes de poursuivre leurs études dans de meilleures conditions ».

La condition pour obtenir le congé menstruel

Les dysménorrhées touchent de nombreuses femmes et notamment les étudiantes qui représentent 65 % du public de l’UPEC. Pour obtenir ce congé, l’étudiante atteinte de règles douloureuses doit avoir préalablement obtenu une attestation annuelle (une par année universitaire) auprès d’un médecin et présenter à ses enseignants et enseignantes en justificatif d’absence.

Pour Anne de Rugy, vice-présidente chargée de...

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