Vert, noir, blanc ou matcha : à la découverte des différents thés
Le thé Pu-erh est un thé très sombre aux arômes complexes voire inexistants pour certains.
Processus de fabrication : Ses feuilles sont torréfiées au soleil une journée entière avant d’être cuites sous une bâche. Sous la bâche, les feuilles, préalablement humidifiées, sont privées d’air et exposées à la chaleur, ce qui crée ce phénomène de « cuisson ». Si le Pu Erh se fabrique cuit, il peut aussi être « cru ». Dans ce cas, il subit une oxydation longue mais naturelle qui nécessite plusieurs années de patience. Stockées en blocs compacts dans des caves à atmosphère tiède, les feuilles développent les arômes du Pu-erh.
Recommandation : Infuser pendant 5 minutes dans une eau à 95°C.
(© grafvision / iStock)
Le thé noir s’obtient par une oxydation complète de ses feuilles, ce qui le rend amer et le plus chargé en théine. Il vaut mieux éviter de le consommer le soir puisque, en trop grandes quantités, la théine excite et stimule.
Processus de fabrication : Flétrissage entre 20 et 24°C puis roulage et triage des feuilles.
Recommandation : infuser dans une eau à 90°c pendant 4 minutes, et jusqu’à 7 pour un goût plus prononcé.
(© luigi giordano / iStock)
Les feuilles du thé blanc ne sont oxydées qu’à hauteur de 12%. Une faible oxydation qui libère un goût subtil à ce thé rare, et aussi le plus coûteux.
Processus de fabrication : Flétrissage de la feuille dans un espace aéré, puis séchage à l’air chaud.
Recommandation : Prévoir jusqu’à 20 minutes d’infusion dans une eau à 85°C.
(© salsachica / iStock)
Produit à partir d’un buisson rouge d'Afrique du Sud - l’aspalathus linearis - le thé Rooibos, aussi appelé thé rouge, se rapproche du thé noir. Ses arômes sont légèrement sucrés, vanillés et fruités.
Processus de fabrication : La période de janvier à mars est la meilleure pour la préparation des feuilles du thé Rooibos. Séchées, oxydées en moins de 24h et découpées avant d’être étuvées à la vapeur, ses feuilles deviennent rouge vif.
Recommandation : Infuser pendant 5 minutes dans une eau à 95° C.
(© Marcus Z-pics / iStock)
Ce thé d’Amérique du Sud ne provient pas du Camellia Sinensis. Il se distingue dans sa manière d’être bu, puisqu’il se consomme dans une calebasse creuse avec une paille nommée bombilla. Il est le plus amer des thés.
Processus de fabrication : complexe, sa fabrication nécessite plus d’étapes que les autres thés. Après torréfaction, le maté doit être séché puis haché. La taille des feuilles est ensuite calibrée pour déterminer un maté doux ou corsé (arôme qui varie selon la taille choisie). Enfin, il est nécessaire de stocker les feuilles plusieurs mois, jusqu’à deux ans.
Recommandation : Infuser pendant 10 minutes dans une eau à 75°C.
(© grafvision / iStock)
Ce thé pourpre se fabrique de la même manière qu’un thé Oolong. Ce qui le différencie : la couleur de ses feuilles. Issues de théiers à feuilles violettes de la région d’Assam en Inde, ce thé est assez rare. Une fois infusé, ses arômes naturellement sucrés rappellent l’amande et les baies rouges.
Recommandation : Infuser pendant 7 à 8 minutes dans une eau à 80° C.
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Chaque thé possède son arôme, sa couleur et ses bienfaits. Plongez dans le royaume de l’infusion.